Le livre sur Wladimir Hall sera disponible à l’AG AQPS, à Auteuil, le 25 novembre 2012

 wladimir_hall_couv1Quel périple que celui accompli par Wladimir Hall ! Naître en 1919, en Russie à Kislovodsk et devenir dans les années 1970, un maître-entraîneur de chevaux d’obstacles est le fait d’un homme exceptionnel….

 Son épopée, commencée sous la pression du régime bolchevique s’est poursuivie, après de nombreuses péripéties à La Potardière, près de La Flèche dans la Sarthe. Dans cet endroit au charme particulier, bucolique et retiré, il a créé une magnifique écurie dont on parle encore aujourd’hui. Bon nombre des plus fines cravaches de l’Ouest sont passées au haras, pour une semaine, un mois, dix ans. Et parmi eux, les remarquables René Bouteloup et Jean-Claude Gabard longtemps aux côtés de l’homme de La Potardière, surnommé affectueusement « Le Cosaque ». Ce récit retrace le parcours de ce grand cavalier spécialiste des obstacles qu’il a rencontré autant dans son existence que dans ses prouesses équestres. 

Né à Oran en 1960, Bernard de Fonclare a découvert l’équitation à La Flèche en 1974. Pouvait-il échapper à l’attrait d’une écurie de course comme celle de Wladimir Hall située à quelques encablures de la cité sarthoise ? Un court stage estival a définitivement orienté sa vocation équestre. Depuis, il n’ a cessé de s’intéresser aux chevaux, devenant palefrenier, cavalier d’entraînement, éleveur et formateur de lads-jockeys. Il est actuellement encadrant scolaire de jeunes en difficultés.

Bernard de Fontclare sera présent le 25 novembre à Auteuil, pour dédicacer son livre , lors de l’Assemblée Générale des AQPS. 9h30 ; Salon Ucello II.

 

Avertissement de l’Auteur

                        Ce récit n’a pas la prétention d’être une rigoureuse chronologie des événements qui ont émaillés l’existence de Wladimir Hall. Sa vie a été d’une richesse incroyable et son parcours tient plus d’une épopée que de la course d’un long fleuve tranquille, pour reprendre la formule bien connue, chère aux cinéphiles.

                        Sans doute, décevrai-je les amateurs d’exactitude dans la succession des péripéties de l’itinéraire qui a conduit, ce nourrisson aux « couches glacées » par le froid, comme il aimait à le raconter à ses proches, né à Kislovodsk en 1919 et mort en terre sarthoise en 2006.

                        J’ai néanmoins poussé mes recherches, par le truchement d’un oncle averti et compétent dans la langue des Tsars, jusqu’à écrire à la mairie de cette ville thermale russe pour dénicher une trace du passage, assez bref, de notre héros aux portes de l’exil.

                        Les personnes que Wladimir Hall a bien involontairement mis sur ses pas ont été d’une patience et d’une gentillesse remarquables. J’ai crû un moment, par présomption ou Dieu sait quelle autre qualité, que je pouvais attribuer cela à ma propre personnalité mais ma clairvoyance m’oblige à reconnaître la vérité. L’homme remarquable qu’était le « Kosak » comme certains le nommaient, a laissé dans la mémoire de ceux qui l’ont côtoyé un tel souvenir que je lui dois, à lui seul, d’avoir eu un tel accueil.

                        Par ailleurs, la complexité d’un être humain et surtout un homme comme lui est telle qu’il est toujours prétentieux d’en décrire tous les aspects. Je me suis risqué à en déceler quelques uns, des plus accessibles sans doute. Ceux qui ont fait un bout de chemin à ses côtés pourront mettre en avant d’autres de ses qualités.

                        Merci à tous ceux qui m’ont ouvert leur porte et en premier, à Christine et à Pierre de Calonne qui m’ont permis de mettre mes pas dans ceux de leur père et beau-père. Ils m’ont permis de rencontrer des personnalités marquantes du monde des courses, de l’indispensable chauffeur de camion aux jockeys-vedettes en passant par les éleveurs fidèles. Sans leur assentiment, je n’aurais pas découvert la richesse de cœur de ces hommes et femmes qui se passionnent pour le monde des courses.